La valse lente des Tortues
Dans cet ouvrage, Katherine Pancol nous livre une histoire à tiroirs mêlant la vie d'une multitude de protagonistes qui vont se rencontrer, se mêler, s'affronter, s'aimer, s'ignorer... La valse lente des tortues présente des personnages très marqués, parfois de manière caricaturale, mais sans que ce soit véritablement gênant tant l'éventail narratif est substantiel. Un éventail de sentiments, de personnes, de retournements de situation, autour d'un fil conducteur en forme d'intrigue policière : une série de meurtres qui ne constitue cependant pas le sujet principal du livre... De petits bonheurs quotidiens, de grands malheurs, quelques éléments hors du commun, tous les ingrédients d'un roman riche !
Le personnage principal est notamment Joséphine, qui occupe la plus grande part du roman. Celle-ci est une femme de 40 ans, timide, peu sûre d'elle, facilement abusée par les membres de sa famille et notamment par sa sublime sœur, Iris, habituée à être vénérée et qui supporte mal qu'on lui résiste. Autour d'elle, gravite ses deux filles, Hortense et Zoé, le mari de sa sœur, qui ne lui est pas indifférent, Henriette, sa mère tyrannique qui ne l'a jamais aimé, mais aussi ses nouveaux voisins, hautains, mystérieux et peut-être inquiétants... et toute une foule d'autres acteurs...
4e de couverture : "Ce livre est une bourrasque de vie... Un baiser brûlant du seul qu'on ne doit pas embrasser. Deux bras qui enlacent ou qui tuent. Un homme inquiétant, mais si charmant. Une femme qui tremble et qui espère ardemment... Un homme qui ment si savamment. Une femme qui croit mener la danse, mais passe son tour. Des adolescents plus avertis que les grands... Un homme qui joue les revenants. Un père, là-haut dans les étoiles, qui murmure à l'oreille de sa fille... Un chien si laid qu'on s'écarte sur son passage. Des personnages qui avancent obstinément, comme de petites tortues entêtées qui apprendraient à danser lentement, lentement, dans un monde trop rapide, trop violent..."
J'ai choisi ce livre un jour de désoeuvrement où j'errais dans une librairie à la recherche d'un nouvel ouvrage à me mettre sous la dent durant mes (longues) heures des transports en commun... J'avoue l'avoir choisi notamment pour la couverture très colorée mais aussi pour le résumé très énigmatique. Je ne connaissais pas Katherine Pancol et je ne regrette pas mon choix. Ma seule déception est de ne pas avoir vu que cet ouvrage était la suite d'un autre, Les yeux jaunes des crocodiles, et donc de n'avoir pas commencé par là... J'ai aimé ce livre, les 700 pages se lisent dans un souffle... et j'attends une (bonne) suite ! J'ai lu sur son blog qu'elle vient de déposer chez son éditeur le 3e et dernier tome... à voir !