Un de Wiram de Gabrielle Thorau nous présente l'histoire de Simoun, un jeune garçon qui déménage avec ses parents dans une île particulièrement mystérieuse dont les habitants, accueillants au premier abord, ne tardent pas à révéler un secret lourd de conséquence pour l'existence de Simoun.
4e de couverture : "Un endroit idéal, une région de rêve, un paradis sur terre. C'est ce
que se sont dit les parents de Simoun en entendant parler d'une maison
à louer sur Winram, eux qui sont fous de cerfs-volants, de grands
espaces et de grand air. Winram est un lieu extraordinaire, c'est vrai.
Mais pas seulement parce que douze vents différents se croisent dans
son ciel pur, au nord du continent. Pas seulement parce que dès qu'on
voit l'île, ses maisons, sa nature, son fort à l'abandon, on en tombe
amoureux pour toujours. Winram a une histoire. Un passé vieux de neuf
mille ans, brillant, attachant et sanglant. Une langue secrète qu'on ne
doit pas écrire. Une mythologie. Une beauté souterraine, plus
fascinante encore que sa splendeur visible. Simoun se met en tête de
devenir " un de Winram ", de maîtriser la langue unique, l'histoire
cachée. Peu à peu, il se sent adopté. On l'appelle La Sentinelle. Il
entame une double vie, à l'insu de ses parents. Il ne sait pas encore
que son héritage est infernal."
C'est un livre bien écrit, même si j'ai trouvé certains passages un peu longs, mais qui tient tout de même en haleine par son atmosphère à la fois fantastique et pesante. Des thèmes intéressants sont abordés en rapport avec cette volonté d'intégration du jeune Simoun dans une communauté très fermée, presque sectaire, qui développe ses codes et ses lois propres, et les dangers qui en découlent.